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Sanction : La ministre des enseignants secondaires suspend les salaires de 2326 enseignants grévistes

Écrit par sur 22 janvier 2024

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Pr Pauline Nalova Lyonga

Dans un communiqué, Pauline Nalova Lyonga indique que les mesures  prennent effet à partir de ce mois.

La chasse aux sorcières est ouverte. La ministre des enseignements secondaires Pauline Nalova Lyonga annonce des sanctions contre des enseignants grévistes. Dans un communiqué publié le 17 Janvier 2024, elle indique que « l’exploitation des données issues des différentes dénonciations a permis de déceler effectivement 2326 personnels en position d’absence irrégulière ».

La ministre dit s’appuyer sur les « très hautes directives du président de la République, chef de l’Etat relatives au phénomène de désertion des postes de travail par certain agents publics ». Elle annonce ensuite que  « des mesures conservatoires de suspension de solde ont été  prises dès ce mois, à l’encontre de ces personnels qui, ayant été signalés absents à leurs postes de travail, se sont soustraits aux justifications de leurs positions administratives ».

Les sanctions annoncées visent les professeurs engagés dans le mouvement de revendication né au début de l’année 2022. Les enseignants du primaire et du secondaire dans le secteur public réclamaient le paiement de leurs rappels, la régularisation de leurs avancements et l’application de leur statut particulier.  Le dialogue a été ouvert, mais les professeurs et leurs interlocuteurs au sein du gouvernement n’ont pas toujours réussi à s’accorder.

Les grévistes désarment, mais…

Les sanctions de la ministre des enseignements secondaires surviennent 11 jours après l’annonce de la reprise des cours par les enseignants réunis au sein du Collectif des Organisations des Enseignants du Cameroun (COREC), du SECA (Syndicat des Enseignants du Cameroun pour l’Afrique), des mouvements OTS (On a trop supporté), OTA (On a trop attendu). Ils donnaient un mois au gouvernement pour mettre en œuvre les instructions du président de la République Paul Biya.

« Certains  croient que la trêve est décrétée parce que le président de la République nous a menacés. Nous avons tout simplement  montré une fois de plus notre bonne foi au gouvernement, au président de la République. C’est pour que le gouvernement commence  au moins la mise en œuvre des déclarations du président. Après le 11 Février, les syndicats rebondiront et peut-être  plus fort », prévenait un ex gréviste sur l’antenne de Radio Balafon.

 

 


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