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Le Redhac présente le rapport sur les violations des droits des femmes défenseures des droits humains.

Écrit par sur 29 novembre 2023

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L’événement organisé le 29 Novembre 2023 était l’une des articulations des journées portes ouvertes organisées par cette structure issue de la société civile. Elle plaide pour l’adoption d’une loi qui protège de façon globale les défenseurs des droits humains.

Le siège du REDHAC (Réseau des défenseurs des droits humains en Afrique Centrale) à Douala, a connu une ambiance particulière ce mercredi 29 Novembre 2023. L’organisation de la société civile  clôturait ses journées portes ouvertes, couplée à d’autres articulations comme la présentation de son nouveau logo. L’événement était organisé à l’occasion de la célébration de la journée internationale des femmes défenseures des droits humains. Il a également servi de prétexte pour la présentation officielle du rapport sur les violations des droits des femmes défenseures des droits humains (FDDH) au Cameroun et au Tchad.

Ces dames sont présentées dans cette mouture intitulée « Le protocole de Maputo et de l’Union Africaine et la résolution 1325 des Nations Unies et la protection des défenseurs des droits de l’homme »  comme les victimes d’agressions sexistes, sexuelles et d’atteintes à leur honorabilité. « Ceci est lié au fait que, jusqu’à présent au Cameroun et au Tchad, il n’y a pas de statut des défenseurs des droits humains  encore moins de statut des femmes défenseures des droits humains. Nous plaidons auprès des gouvernements pour qu’ils adoptent une loi qui va conférer un statut aux défenseurs des droits humains. Parce que leur travail est un travail à haut risque », explique l’un des enquêteurs Jean-Claude Yebga.

L’initiative tout comme la journée internationale dédiée aux femmes qui défendent les droits humains réjouit particulièrement les concernées. Ngum Funiba, active dans la région du Sud-Ouest par exemple y voit « une occasion de célébrer la vie ».  Selon le Redhac, le rapport pourrait avoir plusieurs impacts. Le premier étant celui de la reconnaissance du travail que les femmes activistes des droits de l’homme abattent sur le terrain. L’autre étant celui qui consiste à retenir l‘attention des autorités politiques. « Ce qui veut dire que c’est un plaidoyer que nous faisons. En Afrique centrale, un seul pays a déjà adopté à l’heure actuelle la loi portant protection  et responsabilité des défenseurs des droits de l’homme de manière globale. Alors, pourquoi le Cameroun et le Tchad ne pourraient-ils pas emboiter le pas à la République Démocratique du Congo qui a adopté cette loi le 14 Juin dernier avec comme suite la promulgation ? », interroge  Jean-Claude Yebga.

 


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