Effondrement de l’immeuble de la mort au lieu-dit MOBIL GUINNESS au quartier NDOGBONG : Les cris de détresse d’un rescapé abandonné à son triste sort.
Écrit par laila laila_djamilatou sur 17 août 2023
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Peter NGANJONG déclare avoir payé de sa poche tous ses soins de son admission à sa sortie de l’hôpital Laquintinie de Douala pourtant les autorités administratives et municipales de la Communauté Urbaine et la mairie de Douala 5e avaient pris l’engagement de les assister dans la prise en charge. En raison d’une complication à sa jambe droite, le jeune homme de 32 ans a besoin de 600.000 (Six cent mille) francs cfa pour subir une opération chirurgicale.
Par Jean Paul Choun NYAT, Journaliste Grand-Reporter
Interné dans un centre de santé au quartier Ange Raphaël où il continue de recevoir des soins, NGANJONG Peter, est l’un des miraculés de l’immeuble de la mort, effondré à Mobil Guinness au quartier Ndogbong, le 23 juillet dernier. Un seul souvenir de cette nuit-làlà hante chaque instant de sa vie qui a failli s’évaporer comme un nuage de fumée dans l’atmosphère. Entré dans sa chambre ce jour fatidique vers 02 heures du matin. Le pire se produit au moment de se coucher :
Dans la chute de l’édifice au milieu de cette nuit-là, la victime Nganjon Peter dans ce voyage subi du 03e niveau pour les décombres, voit la mort lui tendre ses bras pour l’emmener dans l’au-delà, à la fleur de ses 32 ans d’âge :
» Je suis arrivé à la maison vers 02 heures, j’ai ouvert ma porte, j’ai mon téléphone à la charge et je suis allé à la douche pour me laver. Ma maison a commencé à descendre avec moi jusqu’au 2e niveau ».
Dans la chute de l’édifice au milieu de cette nuit-là, la victime Nganjon Peter dans ce voyage subi du 03e niveau pour les décombres, voit la mort lui tendre ses bras pour l’emmener dans l’au-delà, à la fleur de ses 32 ans d’âge : Dans la chute de l’édifice au milieu de cette nuit-là, la victime Nganjon Peter dans ce voyage subi du 03e niveau pour les décombres, voit la mort lui tendre ses bras pour l’emmener dans l’au-delà, à la fleur de ses 32 ans d’âge :
» Je suis resté coincé au 3e, j’ai crié, crié et ma main était collée au courant électrique, j’ai fait des efforts jusqu’à me libérer. Quand on m’a sorti de là pour l’hôpital Laquintinie, je n’étais plus moi-même. »
Sous une pluie battante et dans un état inconscient, le jeune homme se réveille sous soins intensifs à l’hôpital Laquintinie de Douala où il passe plusieurs jours. Son pronostic vital n’est pas engagé, une chance que n’ont pas eu bien d’autres résidents morts alités tant dans cette formation sanitaire comme sur le lieu du sinistre :
» On m’a fait le nécessaire, le scanner. Mon corps me faisait mal partout, on me portait seulement en tenant mes deux pieds. J’avais aussi mal au cou, au dos. On m’a prescrit le traitement qui m’a soulagé et deux jours après j’ai commencé à m’asseoir et discuter »
Si NGANJONG Peter a eu la vie sauve après ce séjour à l’hôpital, mais deux semaines passées à la maison, des douleurs atroces le torturent encore à sa jambe droite même si les médecins l’ont rassuré de la disparition de toutes ces peines sous peu de temps. Aujourd’hui, le membre inférieur malade, nécessite une opération chirurgicale moyennant 600 (Six cent mille) francs cfa à payer casher, un argent que n’a pas NGANJONG Peter pour recouvrer sa guérison complète :
» Il nous a dit que pour mon pied là, il faut payer 600.000 frs, je ne sais pas comment je vais faire »
Les soins reçus, Peter déclare avoir dépensé de ses poches pour régler ses factures pourtant les autorités administratives et municipales avaient promis un accompagnement de toutes les victimes de cet accident. Le patient affirme qu’au passage des membres du gouvernements et des autorités de la région, une promesse avait été faite de donner un peu d’argent, le miraculé affirme avoir été informé par un personnel traitant qu’aucun franc n’a été laissé pour lui. Que s’est-il passé ? Sans réponse, NGANJONG Peter espère bénéficier d’un soutien financier de l’Etat et des âmes de bonne volonté, pour se soigner, recouvrer la plénitude de sa mobilité physique et surtout vite oublier la triste page d’une nuit où il failli entamer le dernier voyage de son séjour sur terre vers l’au-delà