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Pénétrante Est de Douala : L’incertain élargissement

Écrit par sur 3 juin 2022

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Près de deux ans après l’attribution du marché de l’élargissement de la pénétrante Est de Douala à l’entreprise canadienne Magil par le Ministre des Travaux Publics du Cameroun Emmanuel Nganou Djoumessi, l’inconfort des usagers se fait de plus en plus ressentir face à la reprise des travaux qui semble ne pas être à l’ordre des priorités. Embouteillage, paysage mal entretenu, accidents de la route sont entre autres difficultés.

 

Herbes, arbustes et mottes de terre plantent le décor

À la pénétrante Est de la ville de Douala, les herbes, arbustes et mottes de terre ont pris la place des pierres de soutènement, las d’attendre la reprise des travaux de l’élargissement de la route près de 2 ans après l’attribution du marché à l’entreprise MAGIL.  » Il y a de cela plus de 2 ans aujourd’hui qu’ils ont terrassé partout. Et quand il pleut, ça nous dérange énormément. On a du mal à rouler sur cette route. » S’exclame Ndefo Talla Nelson, un conducteur de tricycle. Un visage hideux de l’entrée est de Douala passant par Yassa à Ndogpassi que les usagers supportent péniblement. Le bitume tant attendu à cédé son espace à de la boue ou pataugent désormais pousse-pousse, motos et autres automobilistes à la moindre pluie.  » Avec les enfants, les accompagner à l’école c’est très difficile. Et quand il pleut, pour ce qui tient lieu de route à côté de la mince couche de goudron c’est trop de boue et trop de saleté c’est très difficile à gérer. Confie  » M Happi, un père de famille.

 

Danger environnemental

 

La pénétrante est de Douala est devenue un danger environnemental permanent tant par les mottes de terre qui s’effritent constamment que par les accidents causés par l’étroitesse de la route. « Parlant d’engins, ça tombe en panne tous les jours et en plus nous sommes victimes de plein d’accidents. Il y’a des engins qui dérapent. Çà devient quotidien. Ils dérapent de la mince couche de goudron pour se retrouver dans la partie en terre et embarquant motos et autres. Çà donne des accidents que nous ne pouvons plus compter, ça fait beaucoup« . Décrie M Happi, père de famille. Des rigoles en attente d’aménagement remplies de bouteilles plastiques et autres déchets. Ajoutés à tous ces risques liés à l’état de la route, l’incivisme des utilisateurs de la voie publique est décrié . »Il faut les échangeurs au lieu des ronds-points. Parce qu’au niveau de la Elf, il n’y a pas beaucoup de problèmes. Mais tous les autres ronds-points ont ce problème d’embouteillage. Et si les Camerounais étaient civilisés, s’ils étaient ordonnés, ne pas aller à contre-sens ne pas faire 5 rangs pour aller passer sur un même trou, si on pouvait former un seul rang pour tout le monde. Et puis on faisait les échangeurs, çà devait arranger tout le monde. » Souhaite Sofongang Pierre-Marie, conducteur de moto.

 

Mauvaises affaires pour les petits commerces

 

Le ralentissement des travaux d’élargissement de la voie à la pénétrante Est de Douala affecte également les petits garagistes du coin qui ne réussissent à faire de bonnes affaires malgré les nombreux accidents et pannes enregistrées.  « Toute la journée les camions garent partout là où le goudron devait être fait depuis. Mais on se rend compte que c’est encore un trottoir. Les camions garent, les voitures passent ils ne voient pas les pneus installés et ça nous rend le travail difficile. On peine vraiment à avoir les clients avec la boue et parfois les inondations dans l’atelier quand il pleut« . Déplore Marc garagiste

Entrée à Douala par Yassa est de l’ordre du casse-tête chinois bien que le marché soit désormais attribué à l’entreprise canadienne Magil

 

Reportage TV Claire-Luce Angouande


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