Le grand boxeur Martin Ndongo Ebanga est mort

Feu Martin Ndongo Ebanga

NÉCROLOGIE: Le médaillé de bronze des Jeux Olympiques de Los Angeles en 1984 a rendu l’âme à l’hôpital de la CNPS à Yaoundé, le 6 Mars 2024, à l’âge de 57 ans. 

Le Cameroun vient de perdre un sportif de référence. Martin Ndongo Ebanga, deuxième athlète du pays à remporter une médaille à une édition des Jeux Olympiques est décédé le 6 Mars 2024 à Yaoundé. Le boxeur médaillé de bronze à Los Angeles en 1984 a rendu l’âme à l’hôpital de la CNPS (Caisse Nationale de Prévoyance Sociale) où il luttait contre la maladie, à 57 ans.

Le natif de Yaoundé évoluait dans la catégorie des poids légers (moins de 60 Kilogrammes). Il a remporté la médaille de bronze aux Jeux africains de Nairobi en 1987 ainsi que 10 titres de champion du Cameroun.

Le champion camerounais est devenu professionnel en 1988 ; Il est allé à la conquête du titre mondial WBC des super-légers en 1992. Le pugiliste a également été entraîneur et responsable à la Fédération camerounaise de boxe. Ceux qui ont côtoyé Ndongo Ebanga relèvent son humilité, sa discrétion et son côté persévérant.  Depuis l’annonce de la mort de l’icône du sport camerounais, les témoignages fusent.

« Je reçois la nouvelle de la mort du coach Martin Ndongo Ebanga très mal. Tout simplement parce que c’est le précurseur de la boxe au Cameroun. Dans le sens où il fait partie des premiers médaillés olympiques camerounais et parce qu’il fut mon entraineur. C’est lui qui m’a appris beaucoup plus de technique que de défense. C’est comme un papa. J’ai vécu un an avec lui. On était très proches. Dans le combat que nous menons aujourd’hui, c’est lui qui a été de se battre pour que la boxe change. Aujourd’hui, la boxe camerounaise perd une grande figure », réagit le champion du Cameroun, d’Afrique et du monde Hassan Ndam Njikam.

« J’ai connu Ndongo Ebanga, si je me souviens bien, dans les années 1980-1981. C’était au championnat de boxe du Littoral. C’était un jeune qui venait quand j’étais déjà poids welters. J’ai vu un enfant très teigneux, très dur à combattre. Je crois qu’il avait même gagné le titre de champion cette année-là. Ensuite, nous avons fait partie de l’équipe nationale des années 1980-1981 à 1986 », se souvient  le directeur technique national de boxe Jean-Paul Mognemo.