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Crise anglophone : Le Cameroun réitère qu’il n’a pas engagé de négociations avec les séparatistes au Canada

Écrit par sur 27 novembre 2023

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 Après le ministre de la communication en Janvier, c‘est au tour du ministre délégué auprès du ministre des relations extérieures chargé des relations avec le Commonwealth, Félix Mbayu, de démentir l’annonce faite il y a près d’un an par Ottawa.

Le Cameroun n’a jamais engagé de négociations avec les rebelles sécessionnistes du Nord-Ouest et du Sud-Ouest sois les auspices du Canada. Près d’un an après son collègue de la communication René Emmanuel Sadi, le ministre  Félix Mbayu, ministre délégué auprès du ministre des relations extérieures chargé des relations avec le Commonwealth, apporte un nouveau démenti à la nouvelle distillée par la ministre canadienne des affaires étrangères Mélanie Joly. Le membre du gouvernement répondait à une préoccupation du député Jean Michel Nintcheu lors de la séance des questions orales à l’Assemblée Nationale le  24 Novembre 2022.

« En date du 20 Janvier 2023, la ministre des affaires étrangères du Canada, l’honorable Mélanie Joly a rendu publique une déclaration au sujet de l’annonce d’un processus de paix visant à résoudre la crise qui se déroule actuellement dans les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest de notre pays. Dans ladite déclaration, elle a fait état de ce que le Canada salue le fait que les partis au conflit aient accepté d’entamer un processus en vue de parvenir à une résolution globale,  pacifique et politique du conflit », rappelait le parlementaire de l’opposition. Le ministre Mbayu va contester la véracité des informations relayées par l’élu.

Il réaffirme que le gouvernement camerounais n’a jamais engagé de négociations avec les séparatistes anglophones en vue de la résolution du conflit en cours dans les régions du Nord-Ouest depuis 2017. « Il n’y a eu aucun engagement. Il y a eu la déclaration de la ministre canadienne au nom du  gouvernement de son pays et la communication de notre ministre de la communication pour le compte du gouvernement camerounais. Il n’a pris ni un engagement formel ni un engagement informel. Concernant les pourparlers de paix entre  les leaders des groupes armés séparatistes anglophones et les représentants du gouvernement camerounais sous les auspices du gouvernement canadien, je suis catégorique : il n’y en a pas eu », a martelé Félix Mbayu non sans énumérer les efforts entrepris par le gouvernement pour résoudre dans la crise dans les régions du Nord-Ouest et au Sud-Ouest.

Ping-pong diplomatique

En rappel, courant Janvier 2923,  la ministre des Affaires étrangères du Canada, Mélanie Joly, annonçait que son pays avait « accepté de jouer un rôle de facilitateur dans ce processus, dans le cadre de son engagement à promouvoir la paix et la sécurité et à faire progresser le soutien à la démocratie et aux droits de la personne ». Elle faisait savoir que la République du Cameroun, le Conseil de gouvernement de l’Ambazonie et les Forces de défense de l’Ambazonie, le Mouvement populaire de libération de l’Afrique et les Forces de défense du Sud-Cameroun, le gouvernement intérimaire, ainsi que l’Équipe de coalition de l’Ambazonie figuraient parmi les parties à l’accord cité en sus.

Ce à quoi les autorités camerounaises rétorquaient qu’elles n’avaient « confié à aucun pays étranger ou entité extérieure un rôle de médiateur et de facilitateur pour régler le conflit dans les régions du Sud-Ouest et du Nord-Ouest ». Pourtant le Canada persistait. « Notre déclaration tient. Nous sommes en communication avec les parties. Le seul intérêt du Canada est de contribuer à une résolution pacifique et à un avenir plus sécuritaire pour les civils affectés par ce conflit », pouvait-on lire dans une communication officielle.


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