Après l’accident mortel de l’IPH, les autorités annoncent un renforcement de la sécurité

Le délégué régional de l’emploi et de la formation professionnelle pour le Littoral a profité de son passage dans cet établissement lundi pour évoquer les nouvelles dispositions.

12 jours après le terrible accident qui s’y est produit, l’Institut Professionnel d’Hôtellerie (IPH) a rouvert ses portes.  Les cours ont repris dans une atmosphère de  tristesse. Le 7 Février 2024, 18 élèves se faisaient bruler  dans une cuisine aujourd’hui encore scellée. 2 ont succombé à leurs blessures, 10 ont déjà quitté l’hôpital général de Douala où les malheureux enfants étaient internés.6 y suivent encore des soins. « Ce lundi au moment du rassemblement, l’atmosphère est lourde.  Attristés, apeurés, les étudiants à la mine serrée tentent de trouver du réconfort dans les mots des responsables de l’administration », décrit le reporter de Radio Balafon.

Ce 19 Février 2024, la promotrice de l’IPH, Chantal Lewat, jusque-là silencieuse réagit enfin.  « Le feu n’est pas venu d’une fuite comme on a semblé le dire. C’était plutôt une émanation suite à une mauvaise manipulation humaine. Les jeunes n’avaient pas refermé les vannes de gaz. Et donc, le gaz se répandait sans que cela soit maitrisé. Et un enfant, malheureusement, a craqué un briquet. Une consigne dit qu’en cas de gaz, ouvrez les fenêtres, aérez la pièce et sortez », explique-t-elle.

Le délégué régional du ministère de l’emploi et de la formation professionnelle pour le Littoral, Dawaye Eguessa Todou a déjà pris des mesures pour éviter d’autres drames de ce genre. « Nous allons déjà renforcer les inspections dans les structures de formation hôtelière pour contrôler le niveau de sécurité dans les installations cuisinières et autres », souligne le haut responsable.