Riposte : Le PCRN veut trainer « Papa Kona » au Tribunal
Écrit par Balafon Média sur 18 mars 2024
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Le militant rebelle devrait également faire l’objet d’une procédure disciplinaire ordonnée par le Bureau Politique de son parti.
Le Parti Camerounais pour la Réconciliation Nationale (PCRN) veut punir Robert Kona. Les récents actes posés par celui qui se présente comme le « président fondateur » et numéro un de cette formation politique irritent au plus haut point ses camarades. Réuni en session élargie le 15 Mars 2024 à Yaoundé sous la présidence de Cabral Libii. Le Bureau Politique a débattu de deux points à l‘ordre du jour dont « la réponse du bureau politique national aux appels incessants de la base militante, relatifs aux actes d’indiscipline du Camarade Kona Robert, ex président national du parti ».
Dans le communiqué qui rend compte de l’assise, cette instance dit avoir pris connaissance du dossier disciplinaire préalablement constitué par le Comité d’Ethique et de Surveillance (CES) du parti, l’avoir analysé « et à l’écrasante majorité », demandé à la Commission de Discipline « d’engager immédiatement et en urgence, une procédure disciplinaire à l’encontre de l’ex-président national, en conformité avec les statuts et le règlement intérieur en vigueur ». Le dissident n’est pas au bout de ses peines. Il risque un procès en bonne et due forme. « Dans la même veine, au regard de la gravité de faits mentionnés dans le dossier disciplinaire, il a été demandé au président national d’autoriser l’engagement de procédures judiciaires devant les tribunaux de droit commun », conclut le compte-rendu rendu public le 16 Mars 2024.
Ce projet peut être perçu comme la réponse du berger à la bergère. En effet, courant Décembre 2023, Robert Kona, réagissant à des sorties médiatiques de Cabral Libii, accusait ce dernier d’y avoir dit des mensonges. Il l’accusait de « déclarations diffamatoires » et annonçait qu’elles « feront l’objet d’un examen juridique approfondi ». Il ajoutait que sa faction envisageait « des poursuites pour diffamation et pour contester la gestion actuelle du parti ».