Pollution du fleuve Wouri : la menace affecte l’économie des riverains
Écrit par sur 19 octobre 2021
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Plusieurs années que le fleuve Wouri est en proie à la pollution due aux substances toxiques et autres résidus déversés par des bateaux et entreprises industrielles avoisinantes. Une situation qui inquiète la population, surtout lorsque l’économie dépendant majoritaire de cette rivière, est en déchéance.
Pollution du fleuve Wouri : l’inquiétude grandit
Aux alentours du fleuve Wouri à douala, drainé par le Nkam et le Makombé, l’inquiétude grandit. Cela fait de nombreuses années que les populations ne peuvent plus pêcher les poissons d’eau douce dans le fleuve. Les revendeurs se plaignent de la rareté des poissons et crevettes. Le malaise est perceptible, et le groupe d’initiatives communes de Bonassama a tenu ce lundi, à manifester sa colère. M Koto, en est un membre : « Notre marche aujourd’hui est due aux difficultés que nous rencontrons face à la pénurie de poissons et autres crustacés. Ce qui met à mal nos activités ».
Les difficiles affaires des commerçants
Une rareté qui crée un énorme manque à gagner chez les revendeuses. « Lorsqu’on arrive pour acheter du poisson, le constat est surprenant. Il n’y a plus de poissons. Parfois quand la pirogue arrive, c’est à peine s’il y’a la marchandise. Étant donné que c’est un commerce qui implique plusieurs femmes, c’est concurrentiel au niveau de la livraison. Chacun veut avoir sa cote part. Le pêcheur profite de la situation, pour augmenter les prix. On n’y peut rien. » Déplore une vendeuse. « Cette cherté de poisson ne favorise pas son écoulement rapide sur le marché. Ce n’est pas évident pour nous. On ne s’en sort pas. C’est vraiment difficile » ajoute-t-elle.
Les causes du malaise
Mais cette crise est bel et bien occasionnée par plusieurs facteurs ; « Les drains qui se déversent dans le Wouri ; certains riverains pour facilement avoir du poisson utilisent des produits toxiques ; On ajoute à la liste, les sociétés industrielles qui répandent ces nocivités dans la rivière ; Des bateaux qui vidangent leurs cuves, entraînant ainsi la mort des ces fruits du fleuve » explique sieur Koto, membre groupe d’initiatives communes de Bonassama
Le pire est craint
Les GIC se plaignent. Les écologistes alertent et mettent en garde sur la santé du fleuve Wouri, il est question d’éviter le pire.
Reportage Radio Balafon Charles Douglas Ndemba