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Ndogbati 2, une rétrocession de 44 hectares fait des gorges chaudes à Douala

Écrit par sur 27 avril 2022

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Le 21 octobre 2022, Henri Eyebe Ayissi, Ministre des domaines, du cadastre et des affaires foncières signait un arrêté pour la rétrocession de 44 hectares de terrain à la famille Log Nyig. Un terrain situé à Ndogbati 2 dans le 5ème arrondissement de la capitale économique Douala. Le dit arrêté venait ainsi s’ajouter à une lettre du 13 novembre 1997 signé du vice-Premier ministre chargé de l’urbanisme et de l’habitat. Ce dernier répondait à la quête de la famille Log Nyig qui revendiquait ses terres.

 

Les occupants actuels de cet espace disent qu’il fut acquis par leurs parents il y a pus de 70 ans. Marc, représentant des populations : « Les grands-parents qui étaient installés ici avait acheté ces terres aux parents de Log Nyig. Par conséquent nous ne savons donc pas pourquoi nous revenons encore aujourd’hui au niveau de l’achat du terrain »

Le chef du quartier rencontré affirme que est espace appartient effectivement au Log Nyig et qu’elle avait été réquisitionnée par l’État. «  la famille d’après ce que j’ai entendu l’autre jour de la bouche du Préfet, de Bénédicte là en bas toute cette zone jusqu’à la SOCATUR appartenait aux Log Nyig ». Et c’est peut-être cette posture du chef de quartier qui conduit ses populations à l’accuser de pactiser avec les loups dans le but de vendre leurs parts. « Maxime,  un voisin du quartier me dit mais attends est-ce que tu sais que le quartier a déjà été vendu ? J’ai dit vendu comment? Mais nous avons les documents qui prouvent que notre chef du quartier a signé avec les Bassa de Douala pour qu’on leur donne tout notre espace et dès qu’ils vont faire le titre foncier ils vont simplement nous déloger où nous allons acheter nos propres terres. Affirme Marc en colère.

Une accusation catégoriquement réfutée par le chef de quartier qui dit également avoir été au commissariat avec la famille Log Nyig, qui, elle aussi l’accusait de vendre ses terres.  » Je crois qu’ils se sont trompés. Celui qui m’apporte la preuve de la vente signée sur un papier l’apporte. Et la famille Log Nyig m’a accusée devant le notaire. J’ai deux procès un premier et un second sur la vente des terres. Je suis allé devant l’enquêteur au Commissariat spécial. J’ai démontré que c’était faux et les représentants des Log Nyig a vu que c’est un bruit dans ce qu’il disait parce qu’il avait fait du faux. »

La population accuse de plus en plus le chef de quartier d’être au courant de l’affaire depuis longtemps et de ne l’avoir pas informée. Le Chef quant à lui explique qu’il attendait le moment idoine pour passer le message surtout que la tension est déjà là. parles pas beau quartier à ce sujet excellent « Ce qui me surprend davantage est que c’est ton quartier, c’est toi le Chef, tu es au courant depuis plus de 3 mois voire même plus mais ne nous avait pas informé. Il n’avait tenu aucune réunion. Notre chef est au courant depuis 2015 il n’a même pas informé sa population ». S’indigne un habitant concerné. Pour sa défense, le Chef de quartier va expliquer que : »En tant que Chef, je calmais le jeu. Encore que j’ai trouvé un moyen d’organiser quand même une réunion en me disant que ceux qui sont vraiment intéressés viendront ceux qui ne sont pas intéressés resteront a écouter du n’importe quoi. ».

Les populations de peur de se réveiller un matin sous le vrombissement des engins qui cassent leurs habitations ont déposé un recours en annulation auprès des autorités compétentes.  » Nous avons déposé une opposition à cette heure pour stopper la rétrocession. Et je tiens à vous rappeler que nos deux pour ce qui me concerne que cet espace fait déjà l’objet d’une rétrocession à cette famille dont nous étions obligés de faire une opposition. On nous a donné rendez-vous mercredi. Je crois que d’ici mercredi si les choses n’avancent pas nous serons obligés d’aller à Yaoundé pour saisir le ministre Eyebe Ayissi ici pour qu’il essaie de trancher cette affaire. » Affirme Marc.

Une autre affaire de terrain à Douala qui menace la vie des populations qui pourront se retrouver dans la rue si une entente n’ai pas trouvée.

 

Christian Eloundou


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