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Enseignement supérieur : le Recteur de l’université de Yaoundé 1 joue les contrôleurs financiers.

Écrit par sur 21 juillet 2020

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Plus possible pour les responsables d’établissement de cette université d’agir librement en termes de gestion des finances de leurs écoles.

Les chefs d’établissements supérieur placés sous la tutelle académique de l’université de Yaoundé 1 interdits désormais d’engager les dépenses de leur propre chef. C’est la substance de la circulaire du recteur de cette université, le Pr Maurice Aurélien Sosso, adressée aux directeurs des trois écoles que sont l’école nationale supérieure polytechnique l’école normale supérieure Institut Universitaire de Technologie du Bois.

Dans cette note, le recteur prescrit aux ordonnateurs de crédit de déposer les spécimens de signature auprès du contrôleur financier et l’agent comptable à l’initiative de la direction des affaires administratives. En clair, les chefs d’établissement perdent l’autonomie de gestion financière. Ce qui est problématique comme l’explique le Dr Louison Essomba : « les chefs d’établissements, les doyens des facultés sont des ordonnateurs délégués. Et partant de ce principe, chaque ordonnateur délégué  est libre de procéder à des engagements en fonction des recettes de sa faculté ou de son établissement ». Une telle note qui centralise la gestion des écoles au niveau du rectorat peut avoir de lourdes conséquences, poursuit l’universitaire :    « Ça rend le processus lourd et ça ne permet pas aux établissements et aux facultés de fonctionner en bon temps et dans de bonnes conditions »

Centralisme en pleine décentralisation

Au regard de cette note, les directeurs d’école seraient entrain, de perdre une bonne partie de leur pouvoir. Si on a de la difficulté à croire que c’est l’objectif du Recteur, on s’interroge aussi sur la motivation de cet acte de centralisme qui arrive quand on appelle de plus en plus à décentraliser la gestion des services publics au Cameroun.

 

Zavier Raoul Elong


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