Albert Dzongang (MRC): Le Cameroun est malade. Chaque médecin peut proposer au malade sa thérapie. Le peuple choisira la meilleure »
Written by Balafon Média on 29 février 2024
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Albert Dzongang
Se mettre ensemble ou non pour affronter le candidat du pouvoir à la prochaine élection présidentielle? Le débat fait rage au Cameroun depuis plusieurs mois. Le Mouvement pour la Renaissance du Cameroun (MRC) donne son avis sur la question. Ce 29 Février 2024, c’est un conseiller du président national qui a réagi. Sur l’antenne de Radio Balafon, Albert Dzongang déclare que son parti n’est pas intéressé par l’idée de la désignation d’un candidat unique. Voici ce que l’ancien cacique du RDPC déclare:
« Les gens disent : « Nous sommes opposants. Nous leur disons : « ok, faites votre opposition. Pourquoi vous ne voulez faire votre opposition que par rapport à nous ? » Nous disons que nous avons notre façon de voir. Vous dites que vous avez une façon de voir. Donc, tous les autres opposants sont d’accord sauf le MRC. Mettez-vous d’accord entre vous, vous choisissez quelqu’un il va battre le MRC. Seuls, nous serons quoi face à eux ? Quand nous disons : « nous ne partons pas », ils disent : « Ah ils ont refusé de partir ». Quand nous partons, on dit : « ah ils ne valent rien, ce sont de petits partis »
« Nous ne pouvons pas négliger Cabral Libii. Quand Madame Ndam Njoya, Cabral Libii parlent, on sait d’où ils viennent, idem pour moi. Mais il y en a là que vous citez ? les gens les découvrent parce qu’ils viennent chez vous ! Nous n’empêchons personne d’apporter sa contribution. Pourquoi voulez-vous que ce soient des gens qui ne se connaissent pas, ne se parlent pas. Brusquement, les élections arrivent, ils se découvrent une âme de communauté. Ce n’est pas possible ! Ecoutez-moi bien…Vous avez cité plein de gens qui veulent se réunir. Nous aussi avons des gens qui sont réunis avec nous ! »
« Le Cameroun est malade. Chaque médecin peut proposer au malade sa thérapie. Le peuple choisira le meilleur qui propose une solution possible. Si tu viens faire le charlatan comme on a vu en 1992 où les gens sont devenus populaires parce qu’ils ont fait croire aux gens qu’ils attrapaient les balles et que, contre Paul Biya, il n’ y avait que des sorciers pour gagner »
Ecouter Albert Dzongang ici:
