Afrique de l’Ouest : La CEDEAO lève une partie des sanctions infligées au Niger
Written by Balafon Média on 26 février 2024
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L’organisation sous-régionale réunie à Abuja le 24 Février 2024 explique cette décision prie en réaction au coup d’Etat perpétré en Juillet 2023 par « des raisons humanitaires ».
Les Nigériens peuvent souffler. Asphyxiés depuis 7 mois par des sanctions de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO), ils vont recommencer à vivre à peu près normalement. L’ organisation a décidé lors de la réunion tenue le É’ Février 2024 à Abuja, de lever une grand partie des sanctions prises au lendemain du coup d’Etat qui avait renversé le président élu Mohammed Bazoum le 26 Juillet 2023.
La CEDEAO maintient cependant « des sanctions individuelles et politiques ». Elle réclame « la libération immédiate » du président nigérien déchu Mohamed Bazoum, détenu avec son épouse par le régime militaire depuis sept mois. Le Mali, le Burkina Faso et la Guinée, également dirigés par des régimes militaires et sous le coup de sanctions de la Cedeao, ne sont pas concernés par ces annonces.
« Nous devons revoir notre approche quant au retour de l’ordre constitutionnel chez quatre de nos pays membres », avait déclaré en introduction de la réunion d samedi le président nigérian Bola Ahmed Tinubu qui assure la présidence de la Cedeao, en référence au Mali, au Burkina Faso, au Niger et à la Guinée.
Les sanctions de la CEDEAO ont eu un impact négatif sur l’économie transfrontalière entre le Nigéria et le Niger. Elle a mis en péril les moyens de subsistance, accentué les problèmes humanitaires et mis en péril de grands projets ferroviaires et gaziers susceptibles de stimuler le commerce régional.