En ce moment

Titre

Artiste

Background

  • Non classé

Yaoundé: Infrastructures routières, l’épine des automobilistes

Écrit par sur 13 octobre 2021

BALAFON MUSIC AWARDS 2022 C'EST LANCÉ ! CLIQUEZ POUR VOTER !!!




Les principaux axes de la capitale politique du Cameroun sont truffés de nids-de-poule depuis plusieurs années. Peu de temps après la campagne en vue des élections municipale et législatives de 2020, Yaoundé croupit sous le poids des routes qui se dégradent chaque jour. Une situation qui rend la tâche difficile aux automobilistes qui payent le prix fort.

 

Etat des lieux

 

Routes en panne à Yaoundé, est-on tenté de dire, taximen, mototaximen sortent la liste :  » Les axes qui nous dérangent sont ceux de Essos, hôtel du plateau derrière gaz- sonel, Biyemassi, carrefour HYSACAM, jusqu’au niveau du pont de la gare, les routes sont inaccessibles » Arguent plus d’un.  » Impossible de se rendre correctement à chapelle Mimboman, sans croiser des routes de 4 mètres de profondeur. Il n’y a pas moyen de sortir les voitures quant  la route ne passe pas. Nous sommes obligés de nous arrêter au terminus pour continuer à pieds » ajoute l’un d’eux.

Embouteillages, pannes, sont devenus le quotidien des automobilistes de la capitale politique du Cameroun depuis plusieurs années. Jean pierre en colère :  » A tout moment, nous avons des problèmes d’amortisseurs, de carrosseries, qui abîment les véhicules. Tout le temps nous devons nous rendre chez le mécanicien même avec de nouveaux taxi. Cette situation devient invivable et intolérable  »

 

A qui la faute?

Certains habitants de la ville de Yaoundé accusent les constructeurs routiers, d’être à l’origine du mauvais résultat de la voirie publique:  » II y’en a qui gagnent les marchés publics et font un mauvais travail ; car ils savent qu’après le délabrement des routes, l’Etat leur fera de nouveau appel. Si les routes secondaires étaient réaménagées, cela aurait décanté la situation. » Peut-on entendre dire cet habitant de Mimboman exaspéré au micro de Radio Balafon

Face à cet inconfort sans cesse croissant, pour des chauffeurs taxi comme Feudjeu, certaines destinations sont devenues à risque et évitables:   » Il y’a des endroits que je ne peux pas franchir, beaucoup plus, des sous quartiers. Je risque ne plus ressortir indemne. Et s’il faut même aller dans ces quartiers, on va augmenter le prix du taxi. »

 

Alors que la coupe d’Afrique des nations 2021 avance à pas de géant, le souhait de ces automobilistes de Yaoundé, est que le match des travaux publics démarre pour enfin améliorer la mobilité urbaine dans la capitale politique du Cameroun.

Reportage Radio Elthon Djeutcha.


Les opinions du lecteur

Laisser un commentaire

Votre adresse email ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *