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HYSACAM: des employés réclament trois mois de salaire

Écrit par sur 26 octobre 2021

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Les agents de cette entreprise parapublique ont observé un mouvement de grève ce mardi 26 octobre 2021 à Douala, emboîtant ainsi le pas à ceux de Yaoundé qui réclament des mois d’arriérés de salaire et des conditions de travail inappropriées depuis vendredi.

 

Balayeurs, chauffeurs, éboueurs, tous crient à l’injustice ce mardi 26 octobre 2021 à Saint Michèle dans le 3ème arrondissement de la ville de Douala. Assis à même le sol, les visages serrés, ces agents de la société Hygiène et Salubrité du Cameroun (HYSACAM) réclament des mois de salaire impayés. Trois, c’est le chiffre qui retentit ici. Les grévistes réclament en effet trois mois de salaire pour la plupart.

Cette vague de revendication commence le 22 octobre dernier à Yaoundé. Le lundi 25 octobre, les grévistes bloquent l’entrée du parc d’engins de Nkolfoulou, pour exprimer leur colère. « Un mois on a supporté, deux mois on a supporté, on a des femmes, nous sommes en location, même la garniture nous sommes incapables d’acheter à nos femmes, nos enfants ont faim», déplore l’un d’eux.

 

Une tentative de négociation avortée

 

Dans la soirée de ce même lundi, une délégation de la direction générale arrive sur les lieux pour calmer la situation. Mais cette tentative de ramener les grévistes à la compréhension va échouer. Les employés d’Hysacam non payés vont camper sur leur décision pour faire entendre leurs revendications d’une situation qui contraint plusieurs à vivre dans des conditions drastiques. « Je suis dehors et je dors dans un camion. J’ai honte, chaque jour ma bailleresse se présente devant ma porte, la bloque avec le cadenas et m’empêche souvent d’aller au travail car elle me réclame trois mois de loyer », explique tristement un gréviste à Radio Balafon.

 

Des licenciements enregistrés

 

Selon certains grévistes, des licenciements « massifs » et « abusifs » seraient en cours. Des sources nous rapportent que 153 employés auraient reçu des mises en demeure de la part de la hiérarchie. Brice est l’une des victimes : « je vis cela depuis le 23 août. A cause de la distance de mon lieu de résidence par rapport à mon lieu de service. J’habite à Olembe, on me fait travailler à Mendong. Je me suis plaint auprès de mes chefs, pour qu’ils voient dans quelles mesures rapprocher mon travail de mon lieu d’habitation. Avec les embouteillages, j’arrivais vers 7h, l’on me faisait comprendre que je suis déjà en retard, et l’on me pointait comme absent malgré le travail que j’effectuais. La chef du service du personnel n’a pas voulu entendre mes explications et m’a toute suite licencié, sans me remettre mes droits», s’indigne-t-il.  Par cette action, ils espèrent toutefois trouver gain de cause.

Elthon Djeutcha/Joël FOKAM SANDIO


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