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Humeur/ Cyrille Bojiko : « Au Cameroun, il existe les partis dormants, les partis ronflants et les partis agonisants »

Écrit par sur 8 janvier 2024

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Cyrille Bojiko

L’actualité bruisse de mouvements dans les partis politiques camerounais. Le contexte marqué par l’imminence d’importantes échéances électorales accentue l’intérêt pour leurs actions. Mais très peu d’entre sont sur la brèche. C’est ce que Cyrille Bojiko, Président directeur général de Balafon Media a tenté de démontrer dans une réflexion faite dans la matinale de Radio Balafon  ce 8 Janvier 2023. Sur le ton humoristique que l’on lui connaît, l’entrepreneur du domaine des médias tance et classe les mauvais partis. Lisez plutôt.  

 « PCRN, MRC et RDPC sont présents dans les esprits. Ce qui est le contraire de certains partis dormants, d’autres partis ronflants des partis agonisants. Les partis dormants – vous les connaissez je -ne vais pas les citer – qui sont là, dans un meeting, il y a quelqu’un dont la tête penche d’un côté, qui après sursaute. Des choses  se passent, après il se remet à somnoler. Ça ce sont les partis dormants. Et au Cameroun, on connaît bien les partis dormants qui de temps en temps sursautent et disent : « donnez-moi la parole ». Après un temps, ils somnolent encore. Ils ne sont pas très dynamiques. »

Il y a les partis ronflants. Ils sont endormis depuis longtemps et attendent que le président de la République, plus exactement son état-major, les réveille.  Ce sont des partis politiques qui n’ont aucune existence dynamique, aucune existence pratique, ne sont pas sur le terrain. Quand vous passez même devant leurs sièges, vous voyez des touffes d’herbes. Ce sont des partis  ronflants. Ces partis ronflants ont être réveillés à un moment donné par certains nobles de la République pour utiliser leurs enseignes afin d’étoffer un appel à mobilisation autour de la candidature éventuelle du président de la République. Cela a toujours été ainsi. Ce n’est pas le choix du président lui-même. C’est le choix de son appareil politique. C’est une stratégie bien huilée. Vous allez entendre un matin qu’ils sont réunis au Hilton. Ce sont les partis ronflants qui n’ont plus d’assises, de dynamisme  politique. C’est-à-dire qu’en fait, vous allez  voir au Hilton ou à la télé  les leaders de ces oartis-là dont les gens vont se demander : «  mais à quand remonte leur dernière activité politique ? ». Mais elle remonte à la dernière  présidentielle. Ils appelaient  le président Paul Biya à se repositionner. La vérité c’est que ces partis ronflants n’ont pas besoin d’appeler Paul Biya à se repositionner parce que dans tous les cas, les statuts du RDPC, le parti au pouvoir appellent systématiquement le président Paul Biya à être candidat à la course à la présidentielle. C’est un parti de compétition, de challenge. Mais ces partis ronflants seront appelés pour être des partis satellites. Ils seront  appelés à faire  du bruit dans les médias. Ils vont courir partout pour demander la parole et dire qu’ils appellent  le président Biya à se porter candidat. Ce qui est un peu  dommage c’est que vous n’êtes pas du RDPC, mais c’est vous  qui demandez  au candidat du RDPC  de se porter candidat. Un peu comme si les Mouthe Ambassa, Hervé Emmanuel Nkom ou Lengue Malapa ignorent que   Paul Biya devrait être naturellement candidat du parti au pouvoir, le RDPC.

Les partis agonisants  ce sont les partis politiques qui à un moment donné se sont retrouvés dans l’insomnie, ne trouvaient pas le sommeil sont entrés dans un coma lent, un coma de niveau 2. Il faut les sortir de là. Ces partis sont eux qu’on va essayer de flageller et de décapiter  d’une certaine façon. On va en récupérer des résidus pour reconstituer une sorte de formation politique. Vous aurez alors des ralliements qui n’auront pas de sens. Ces partis  ne savent même pas qu’il y a élection. Comme le PCRN que Cabral Libii est allé réveiller ».  


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