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Corona virus : le monde est-il « sauvé » ?

Écrit par sur 4 décembre 2020

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Le vaccin est mis au point et prêt à être utilisé, les grandes puissances se bousculent déjà pour les commandes et annonce sa gratuité. Suspect tout ça

Depuis le 2 décembre 2020, le gouvernement britannique a accepté  la recommandation de l’Agence indépendante de réglementation des médicaments et des produits de santé (MHRA) d’approuver l’utilisation du vaccin contre le Covid-19, mis au point par les industries pharmaceutiques américaine Pfizer et l’allemande BioNTech. Le vaccin sera disponible dans tout le Royaume-Uni dans la moitié du mois de décembre, a indiqué un porte-parole du ministère de la Santé. Au même moment, le ministre de la Santé Matt Hancock s’est félicité de ce que le Royaume-Uni soit le premier pays au monde à disposer d’un vaccin approuvé cliniquement, alors que le premier ministre Boris Johnson qualifiait la nouvelle de fantastique. Désormais, les patrons de Pfizer Albert Bourla et de BioNTech Ugur Sahin se frottent les mains, avec déjà une commande de 40 millions faite par le Royaume uni pour 2020 et 2021. En France, le premier ministre Jean Castex a annoncé le 3 décembre que le vaccin sera disponible dès janvier 2021,  gratuit pour tous et non obligatoire, tout en encourageant tout le monde à se vacciner, car le faire dit-il, c’est penser aux autres.

Faut-il en rire ou en pleurer ?

S’il faut se réjouir de ce que des vies humaines devraient en principe être sauvées avec le vaccin, il y a certainement de quoi être inquiet pour l’avenir de l’humanité, en regardant de plus près le contexte et les acteurs. D’abord, le vaccin est annoncé dans un contexte de panique générale. L’avènement du corona virus, officiellement annoncé depuis décembre 2019, a plongé le monde entier dans une psychose générale. Le virus était présenté comme impitoyable. Les images de la Chine, de l’Italie, de la France, de l’Iran, du Brésil, des Etats unis, de la Russie, de l’Espagne et autres, montrant des cadavres ramassés par des pelles chargeuses ou des cercueils alignés dans un stade ont semé la panique totale, la peur s’est installée au plus profond de chaque être humain. La maladie provoqué par le virus était aussi présentée comme incurable, ou si par miracle on en sortait, c’était avec des séquelles à vie. Le seul moyen d’échapper à cette malédiction devait donc être d’éviter de prendre le virus. Là il a aussi été démontré qu’il était pratiquement impossible tant que la société devait interagir. Les mesures barrières édictées çà et là ont prouvé leurs limites. Le virus a fait semblant à un moment de se tasser, avant de revenir plus fort. Les personnalités les plus puissantes du monde ont été aussi au-devant de la scène. La chancelière allemande Angela Merkel a été mise en quarantaine après être entrée en contact avec une personne testée positive par la suite, le premier ministre britannique Boris Johnson a été testé positif, Donal Trump le président des Etats unis a été contaminée alors qu’il menait sa campagne électorale, l’ancien président de la république française Valery Giscard d’Estaing en est mort. Tout cela pour indiquer que personne n’est à l’abri, car même si les plus puissants, qui bénéficient des mesures de sécurité et d’hygiène les plus sophistiquées arrivent à choper la maladie, ce ne sont pas les peuplades de la rue qui devraient y échapper, surtout que le virus était donné comme se promenant dans l’air et se transmettant à travers des objets touchés.

Objectif : imposer le vaccin

Le vaccin était donc la solution ultime. Une substance qui devrait être introduite dans le corps humain et préparer l’organisme à résister à toute attaque. La course à la recherche de la potion magique était lancée, et elle vient d’être remportée pour le moment par le duo Pfizer/ BioNtech, deux laboratoires pharmaceutiques, l’une américaine et l’autre allemande qui ont unis leurs forces pour y arriver au plus vite. Le record de la recherche d’un vaccin dans l’histoire de la science vient d’être battu. En 12 mois, le virus a apparu, a fait 1million 504 mil 443 morts suivant les chiffres consolidés au 26 novembre 2020, et son vaccin a déjà été mis au point au 2 décembre. Alors que depuis 38 ans on cherche toujours celui du Sida. Ce vaccin mis au point en un temps record, sera d’ailleurs disponible dans un temps également record de deux semaines, en quantité tout aussi record. On aura beau ne pas vouloir y penser, mais tout laisse croire que cela était préparé à l’avance.

Interrogations

Quand le porte-parole du ministère de la Santé britannique annonce que le gouvernement accepte d’utiliser le vaccin dont l’échantillon a été présenté par les laboratoires, et précise dans le même temps que des quantités seront disponibles quelques jours après, on se demande si le vaccin n’était pas déjà fabriqué en stock avant d’être officiellement approuvé ? Généralement c’est quand l’échantillon d’une marchandise est approuvé par le client que le fabriquant rentre à l’usine mettre les machines en marche pour la production des quantités, mais ici tout semble indiquer que le processus était inverse. Pourquoi ? Sinon que la phase d’approbation n’était qu’une formalité ? A moins que les scientifiques ne démontrent que la production d’un vaccin une fois la formule approuvée, n’est qu’un jeu d’enfant et peut se faire comme on sort du pain à la boulangerie, la pâte modelée à 23h et le pain prêt 6 heures plus tard.

Autre curiosité derrière le vaccin du corona virus, c’est que le premier ministre français Jean Castex annonce qu’il sera gratuit en France, en précisant qu’il ne sera pas obligatoire. Question, comment peut-on avoir le vaccin supposé protéger l’humain à 95% contre le virus, le mettre à disposition gratuitement et dire qu’il n’est pas obligatoire, alors qu’en même temps on oblige les gens à rester confinés, à porter des masques et respecter la distanciation sociale dans le but justement d’éviter le virus ? Pourquoi gratuit alors tout le monde serait prêt à payer le prix pour être sûr qu’il est à l’abri ? Si c’est gratuit pour la population,  qui paye la note de la recherche, de la production, de l’acheminement et de la distribution ? Un dicton affirme que « quand c’est gratuit c’est que vous êtes le produit ». Le vaccin contre le corona virus, est-il pour sauver l’humanité, où pour entrainer l’humanité à l’abattoir ? Autant de questions qui restent en suspens. Nous y reviendrons

Roland TSAPI


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