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Bafoussam /Crise anglophone : Les femmes et filles déplacées , cibles des violences.

Écrit par sur 21 octobre 2021

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A Bafoussam, chef-lieu de la région de l’ouest, les femmes et les filles déplacées internes de la crise anglophone subissent de plus en plus de violences, surtout d’ordre sexuelles. C’est ce que révèle une étude menée par l’association Horizons Femmes, dont les résultats ont été présentés mercredi 20 octobre 2021.

 

Des statistiques alarmantes

 

2%, c’est le taux de femmes et jeunes filles déplacées internes, victimes de violences sexuelles qui ont décidé de porter plainte. L’étude menée par l’Association Horizons Femmes, visait la prise en compte des violences basées sur le genre dans les documents de stratégies de réponse à la crise anglophone. En dehors des violences sexuelles, ces dernières subissent également des traumatismes psychologiques comme les stigmatisations, les tortures par les bailleurs, des problèmes d’inscription des enfants à l’école et plus important, les problèmes d’état civil, avec pour corollaire la difficulté d’établissement de la carte  Nationale d’Identité.

Carole Toche, coordonnatrice des projets à Horizon femmes, explique les motivations de l’étude menée par l’association.  » Il est question pour nous d’impliquer les autorités sur la question des déplacés internes, d’abord dans la réduction de la violence et beaucoup plus l’insertion dans la région de l’ouest, principalement dans le département de la Mifi et aussi de réduire les violences dont elles sont victimes au quotidien  »

 

Les pouvoirs publics déclarent leur accompagnement

Du côté des pouvoirs publics, on dit être à leurs côtés, comme l’affirme Gisèle kamdem, 3e adjoint préfectorale de la Mifi << Notre rôle c’est de les encadrer, les rassurer que chaque Camerounais est libre de s’installer où il veut dans ce pays quand il le souhaite. Nous jouons ce rôle d’encadrement au quotidien. Il faut qu’ils ouvrent leurs cœurs pour comprendre qu’ils sont vraiment aimés. Les déplacés internes ne souffrent de rien>>. Selon des chiffres du Fonds des Nations unies pour l’enfance, il y a à l’heure actuelle au Cameroun, plus de 855.000 jeunes déplacés internes.

 

Reportage Radio Sébastien Oyebe (Stg)


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